| SUR LE DIVAN ... ! | |
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+8Sangoku betisboy Fred titou chtiramisu ANDRE Cris85 ANNICK 12 participants |
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Auteur | Message |
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Cris85 membre
Messages : 2353 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 73 Localisation : Vendée
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Sangoku membre
Messages : 573 Date d'inscription : 29/08/2011 Age : 46 Localisation : Lorient
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Ven 24 Fév - 19:05 | |
| C est où les pronostiques, c'est confus sur le site.... | |
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betisboy membre
Messages : 4862 Date d'inscription : 10/09/2011 Age : 62 Localisation : 59
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Ven 24 Fév - 19:13 | |
| Va sur pronostic l2 bis ami Sangoku | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Sam 25 Fév - 8:25 | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Sam 10 Mar - 8:02 | |
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ANDRE Admin
Messages : 4273 Date d'inscription : 26/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Sam 10 Mar - 8:17 | |
| Moi, si je n'avais pas rencontré ANNICK "Sur le divan", il y a longtemps déjà que je serais parti à l'Hospice ! | |
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ANDRE Admin
Messages : 4273 Date d'inscription : 26/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Sam 10 Mar - 18:55 | |
| ANNICK , je pensais, en priorité, à l'Hospice de Beaune ! C'est bon ? | |
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ANDRE Admin
Messages : 4273 Date d'inscription : 26/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Dim 11 Mar - 6:58 | |
| En fait, plus exactement aux Hospices de Beaune (que tu as magnifiquement cités), pour boire un petit coup ! | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Lun 12 Mar - 11:12 | |
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chtiramisu Admin
Messages : 3538 Date d'inscription : 29/08/2011 Age : 44 Localisation : nord
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Lun 12 Mar - 11:40 | |
| moi je préfère anggun ya pas photo comeme | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Jeu 15 Mar - 19:54 | |
| Une PENSÉE de condoléances et de soutien sincère aux familles de nos Amis BELGES qui ont perdu tragiquement leurs enfants et pour ceux qui souffrent pour s'accrocher à la VIE ... ! | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Ven 16 Mar - 6:41 | |
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chtiramisu Admin
Messages : 3538 Date d'inscription : 29/08/2011 Age : 44 Localisation : nord
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Ven 16 Mar - 12:47 | |
| il a un grand coeur drogba comme la majorité des africains,ils savent d'ou ils viennent | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Sam 17 Mar - 15:40 | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 20 Mar - 11:16 | |
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chtiramisu Admin
Messages : 3538 Date d'inscription : 29/08/2011 Age : 44 Localisation : nord
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 20 Mar - 11:32 | |
| exellent annick je suis né la meme date qu'eddy murphy,marlon brando... du deces de jesse james,johannes brahms de l'invention du sundae et du debut de l'appplication du plan marshall merci pour ce site fort interessant | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 20 Mar - 14:48 | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 20 Mar - 15:03 | |
| Sinon dans un autre registre un peu philosophique et littéraire voici quelques petits écrits tirés du livre " PROPOS SUR LE BONHEUR. " d'ALAIN (Émile CHARTIER) (1868-1951)qui m'ont bien plus : ( PS: je vous préviens... C'est un peu long ...Mais prenez tout votre temps pour lire ...! )IX
Maux d'esprit 12 décembre 1910 "L'imagination est pire qu'un bourreau chinois ; elle dose la peur ; elle nous la fait goûter en gourmets. Une catastrophe réelle ne frappe pas deux fois au même point ; le coup écrase la victime ; l'instant d'avant elle était comme nous sommes quand nous ne pensons point à la catastrophe. Un promeneur est atteint par une automobile, lancé à vingt mètres et tué net. Le drame est fini ; il n'a point commencé ; il n'a point duré ; c'est par réflexion que naît la durée. Aussi, moi qui pense à l'accident, j'en juge très mal. J'en juge comme un homme qui, toujours sur le point d'être écrasé, ne le serait jamais. J'imagine cette auto qui arrive ; dans le fait, je me sauverais si je percevais une telle chose ; mais je ne me sauve pas, parce que je me mets à la place de celui qui a été écrasé. Je me donne comme une vue cinématographique de mon propre écrasement, mais une vue ralentie, et même arrêtée de temps en temps ; et je recommence ; je meurs mille fois et tout vivant. Pascal disait que la maladie est insupportable pour celui qui se porte bien, justement parce qu'il se porte bien. Une maladie grave nous accable sans doute assez pour que nous n'en sentions plus enfin que l'action présente. Un fait a cela de bon, si mauvais qu'il soit, qu'il met fin au jeu des possibles, qu'il n'est plus à venir, et qu'il nous montre un avenir nouveau avec des couleurs nouvelles. Un homme qui souffre espère, comme un bonheur merveilleux, un état médiocre qui, la veille, aurait fait son malheur peut-être. Nous sommes plus sages que nous ne croyons. Les maux réels vont vite, comme le bourreau va chez nous. Il coupe les cheveux, échancre la chemise, lie les bras, pousse l'homme. Cela me paraît long, parce que j'y pense, parce que j'y reviens, parce que j'essaie d'entendre ce bruit des ciseaux, de sentir la main des aides sur mon bras. Dans le fait une impression chasse l'autre, et les pensées réelles du condamné sont des frissons sans doute, comme les tronçons d'un ver ; nous voulons que le ver souffre d'être coupé en morceaux ; mais dans quel morceau sera la souffrance du ver ? On souffre de retrouver un vieillard revenu à l'enfance, ou un ivrogne hébété qui nous montre « le tombeau d'un ami ». On souffre parce que l'on veut qu'ils soient en même temps ce qu'ils sont et ce qu'ils ne sont plus. Mais la nature a fait son chemin ; ses pas sont heureusement irréparables ; chaque état nouveau rendait possible le suivant ; toute cette détresse que vous ramassez en un point est égrenée sur la route du temps ; c'est le malheur de cet instant qui va porter l'instant suivant. Un homme vieux, ce n'est pas un homme jeune qui souffre de la vieillesse ; un homme qui meurt ce n'est pas un vivant qui meurt. C'est pourquoi il n'y a que les vivants qui soient atteints par la mort, que les heureux qui conçoivent le poids de l'infortune ; et, pour tout dire, on peut être plus sensible aux maux d'autrui qu'à ses propres maux, et sans hypocrisie. De là un faux jugement sur la vie, qui empoisonne la vie, si l'on n'y prend garde. Il faut penser le réel présent de toutes ses forces, par science vraie, au lieu de jouer la tragédie."
XX
Humeur 21 décembre 1921
"Selon le système de l'exaspération, rien n'est meilleur que de se gratter. C'est choisir son mal ; c'est se venger de soi sur soi. L'enfant essaie cette méthode d'abord. Il crie de crier ; il s'irrite d'être en colère et se console en jurant de ne pas se consoler, ce qui est bouder. Faire peine à ceux qu'on aime et redoubler pour se punir. Les punir pour se punir. Par honte d'être ignorant, faire serment de ne plus rien lire. S'obstiner à être obstiné. Tousser avec indignation. Chercher l'injure dans le souvenir ; aiguiser soi-même la pointe ; se redire à soi-même, avec l'art du tragédien, ce qui blesse et ce qui humilie. Interpréter d'après la règle que le pire est le vrai. Supposer des méchants afin de se condamner à être méchant. Essayer sans foi et dire après l'échec : « Je l'aurais parié ; c'est bien ma chance. » Montrer partout le visage de l'ennui et s'ennuyer des autres. S'appliquer à déplaire et s'étonner de ne pas plaire. Chercher le sommeil avec fureur. Douter de toute joie ; faire à tout triste figure et objection à tout. De l'humeur faire humeur. En cet état, se juger soi-même. Se dire : « Je suis timide ; je suis maladroit ; je perds la mémoire ; je vieillis. » Se faire bien laid et se regarder dans la glace. Tels sont les pièges de l'humeur . C'est pourquoi je ne méprise pas les gens qui disent : «Voilà un froid sec ; rien n'est meilleur pour la santé. » Car que peuvent-ils de mieux ? Se frotter les mains est deux fois bon quand le vent souffle du nord-est. Ici, l'instinct vaut sagesse et la réaction du corps nous suggère la joie. Il n'y a qu'une manière de résister au froid, c'est d'en être content. Et, comme dirait Spinoza, maître de joie : « Ce n'est point parce que je me réchauffe que je suis content, mais c'est parce que je suis content que je me réchauffe. » Pareillement, donc, il faut toujours se dire : « Ce n'est point parce que j'ai réussi que je suis content ; mais c'est parce que j'étais content que j'ai réussi. » Et si vous allez quêter la joie, faites d'abord provision de joie. Remerciez avant d'avoir reçu. Car l'espérance fait naître les raisons d'espérer, et le bon présage fait arriver la chose. Que tout soit donc bon présage et signe favorable : « C'est du bonheur, si tu veux, que le corbeau t'annonce », dit Épictète. Et il ne veut pas dire seulement par là qu'il faut faire joie de tout ; mais surtout que la bonne espérance fait réelle joie de tout, parce qu'elle change l'événement. Si vous rencontrez l'ennuyeux, qui est aussi l'ennuyé, il faut sourire d'abord. Et faites confiance au sommeil si vous voulez qu'il vienne. Bref, aucun homme ne peut trouver en ce monde de plus redoutable ennemi que lui-même. Je décrivais plus haut l'existence d'une espèce de fou. Mais les fous ne sont que nos erreurs grossies. Dans le moindre mouvement d'humeur il y a la manie de la persécution en raccourci. Et certes je ne nie point que ce genre de folie tienne à quelque lésion imperceptible de l'appareil nerveux qui commande nos réactions ; toute irritation finit par creuser son propre chemin. Seulement je considère en eux ce qui peut nous instruire, et c'est cette redoutable méprise qu'ils nous montrent grossie, et comme sous la loupe. Ces pauvres gens font la demande et la réponse ; ils jouent tout le drame à eux seuls. Incantation magique, toujours suivie d'effet. Mais comprenez pourquoi."
XXIII
L'âme prophétique 25 août 1913 "Un philosophe assez obscur a voulu nommer âme prophétique un certain état de passivité attentive, si l'on peut dire, où nos pensées cèdent à toutes les forces du monde comme des feuilles de peuplier. C'est l'âme aux écoutes. Étalée, offerte aux coups en quelque sorte. État d'effarement. Je comprends la Sibylle, son trépied, ses convulsions. Attention à tout, c'est-à-dire peur de tout. Je plains ceux qui ne savent pas annuler tout ce bruit et ce mouvement du grand univers.
Quelquefois l'artiste voudrait retomber à cet état de donner audience à tout, à toute couleur, à tout son, à toute chaleur, à tout froid ; il s'étonne alors que le paysan ou le marin, si profondément plongés dans les choses naturelles et si dépendants par état, ne remarquent point toutes ces nuances. Il y a un beau mouvement d'épaules qui se décharge de ces choses ; c'est le geste royal. Le saint Christophe a traversé l'eau sans compter les vagues. « On ne dort point, dit-il, quand on a tant d'esprit » ; on n'agirait point non plus.
Il faut déblayer, simplifier, supprimer. Le propre de l'homme, il me semble, c'est d'avoir rejeté au sommeil toutes les espèces de demi-sommeil. Un signe de la belle santé, c'est de ne pouvoir tenir dans la rêverie, et de passer tout de suite au sommeil. Et se réveiller, c'est rejeter le sommeil ; au lieu que l'âme prophétique s'éveille à demi et refait ses songes. On peut vivre ainsi ; rien n'empêche. Nous sommes admirablement faits pour pressentir ; si l'on tient compte de cette fabrique du corps vivant, on comprend que les plus petits signes entrent en nous et s'y gravent. Un certain son du vent annonce de loin la tempête ; et certes il est bon d'être attentif aux signes ; mais il ne faut pourtant pas sursauter aux moindres changements. J'ai vu un baromètre enregistreur de très grande taille, et tellement sensible qu'un chariot au voisinage, ou seulement le pas d'un homme, faisait bondir l'aiguille. Ainsi serions-nous, si nous nous laissions faire ; et à mesure que le soleil tourne, notre humeur changerait ; mais le roi de la planète ne donne pas audience à toutes ces choses. Un homme timide, dans une société, veut tout entendre, tout recueillir, tout interpréter. Et pour lui la conversation est aussi sotte et incohérente que si tous disaient tout ce qui leur vient. Mais le sage taille les signes et les discours, comme un bon jardinier. Encore mieux dans le monde ; car toutes choses nous toucheraient et nous arrêteraient ; l'horizon serait sur nos yeux comme un mur ; mais nous renvoyons les choses à leur place ; toute pensée est un massacre d'impressions. Défrichement. J'ai connu une femme sensible qui souffrait de voir couper un tronc ou une branche. Mais, sans le bûcheron, on verrait revenir bientôt la broussaille, les serpents, le marécage, les fièvres, la faim. De même, il faut que chacun défriche son humeur. Nier sa propre humeur, c'est l'incrédulité même. Ce monde est ouvert par la serpe et la hache ; ce sont des avenues aux dépens des songes ; c'est comme un défi aux présages. Au lieu que, dès que l'on est indulgent à soi et adorateur d'impressions, le monde se ferme sur nous ; il s'annonce par sa présence. Cassandre annonce des maux. Méfiez vous des Cassandres, âmes couchées. L'homme véritable se secoue et fait l'avenir ." Qu'en pensez vous ... | |
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betisboy membre
Messages : 4862 Date d'inscription : 10/09/2011 Age : 62 Localisation : 59
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 20 Mar - 15:59 | |
| Tu fais plus jeune que Marlon BRANDO quand même | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Lun 23 Avr - 18:06 | |
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betisboy membre
Messages : 4862 Date d'inscription : 10/09/2011 Age : 62 Localisation : 59
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Lun 23 Avr - 18:56 | |
| Grâce à Captain Igloo ma chère Annick et merci pour ces images moi qui adore longer les côtes de l'océan les jours de tempêtes | |
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ANNICK Admin
Messages : 4552 Date d'inscription : 25/08/2011
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Lun 23 Avr - 21:50 | |
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Cris85 membre
Messages : 2353 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 73 Localisation : Vendée
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 5 Juin - 14:09 | |
| Juste un petit mot dans ce topic. Pour celles et ceux qui m'ont exprimé leur soutien pour mon petit bonhomme de deux ans. Il y a les mots qui font peur ( leucémie ) mais aussi les progrès de la médecine. L'espoir et la confiance sont là maintenant et dans deux ans ça ne devrait être qu'un mauvais souvenir. | |
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Lil85 membre
Messages : 1 Date d'inscription : 05/06/2012 Localisation : Vendéenne exilée en Normandie
| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! Mar 5 Juin - 14:31 | |
| Mes pensées et ma prière pour ce petit bout, pour ses parents et grands-parents. | |
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| Sujet: Re: SUR LE DIVAN ... ! | |
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