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Et si les policiers avaient eu pour consigne de laisser faire les dégradations pendant cinq heures à Nantes, samedi 22 février ?
De laisser se développer les départ de feu des édifices de la Tan sans intervenir alors qu'ils étaient à 10 mètres avec des canons à eau ? De laisser repartir sans l'inquiéter le tout petit groupe de 20 ou 30 casseurs armés et masqués ? Ceci afin de discréditer l'ACIPA et les zadistes qui n'y sont pour rien ? -- Ceci n'est pas la thèse de "complotistes" gauchistes illuminés, mais du très représentatif syndicat de policiers Alliance (droite), qui s'étonne de "l'étonnante passivité des ordres reçus, figeant le dispositif policier" - "Le saccage de la ville aurait-il pu être évité ?". Oui, messieurs les journalistes parisiens ! Mais il était trop tentant pour le préfet gouvernemental de discréditer le succès d'une manif historique de 50 000 marcheurs non-violents et de masquer le vide d'un projet d'aéroport mal conçu, anti-écologique et anti-économique.